Moratoire sur la vente de logements aux étrangers – information aux amis de Grimentz
Le Conseil d’Etat valaisan, par l’intermédiaire de l’un de ses sbires - dont je tairais le nom pour éviter tout risque d’attentat car l’affaire fait grand bruit – a instauré un moratoire à 7 communes du canton pour lutter contre « un développement démesuré et une surchauffe du marché de la construction». Ces 7 communes n’ont bien sûr pas été tirées au sort. Chacune d’elle a un délai d’attente de plus de 3 ans dans leurs demandes d’autorisations pour l’inscription des nouveaux propriétaires au registre foncier.
Ces autorisations sont en effet accordées sur la base d’un contingent annuel alloué par la Confédération aux cantons. Le Valais bénéficie de 310 d’entre elles pour 2007 et 60 seront distribuées au district de Sierre.
Empêcher la surchauffe, éviter les lits froids, on nous souffle tout.
Pour nous Grimentzards, la situation apparaît comme catastrophique. Pendant bien des années, le développement de notre village a plutôt stagné. Nous avons aussi assisté à des fermetures de commerces difficiles à vivre. Durant ce laps de temps, le gouvernement était-il présent pour nous soutenir sous une forme ou une autre ? A l’heure où les choses évoluent enfin, où des projets fédèrent l’enthousiasme des indigènes, où un nouveau commerce, même, se crée enfin, nous avons le sentiment d’être noyés. Pas de demi-mesure. On nous ferme le robinet d’un coup et sans discernement. Ce discernement pourrait être entendu par des mesures pragmatiques comme des quotas de logements gardés pour la population indigène, exemple venu du Haut-Valais, ou des Suisses, des exigences de mises en location de périodes minimales des logements vendus, etc.
En effet, la location d’objets vendus à des propriétaires helvétiques pose la question de manière concrète. Ces derniers louent peu leur logement acquis dans nos contrées car ils en profitent durant leurs week-ends. Les volets restent par conséquent « clos » durant la semaine, un manque à gagner important pour les services de la région. Cette situation entre en contradiction directe avec le vœu pieux de notre gouvernement et de nos instances touristiques de réduire la proportion de lits « froids », donc inoccupés.
Par ailleurs, Grimentz projette des constructions qui avoisinent les 1'000 lits, hôteliers (dits chauds) et parahôteliers (dits froids) ces prochaines années. Aminona a un projet à 5'000 lits en vue. Que sont-ce nos 1'000 lits en comparaison ? On pourrait en analyser les répercussions en termes de proportion, mais nous sommes toujours loin, très loin, du développement de certaines stations en matière de taille ou d’intrusion paysagère. De plus, intégrés dans des projets mixtes et à exploitation commerciale qui nous permettent de créer de nouvelles places de travail - de nouveaux métiers dans notre fond de vallée - ces projets ne sont pas inconsidérés et n’induisent aucune déperdition du patrimoine qui nous fait vivre aujourd’hui.
Vous l’aurez compris en lisant ces lignes, notre souci se reporte sur la construction des Bains pour l’essentiel. Bains thermaux et activités idoines, gestion hôtelière et résidentielle. Ce projet aurait l’avantage de diversifier nos activités touristiques et économiques. Il nous permettrait de mieux réguler les périodes d’occupation des vacanciers (le mois de novembre ne voit pas passer beaucoup de monde, par ici), les occuperait en cas de manque de neige à Noël ou les détendrait après leur journée de ski, etc. Pour l’activité économique, un exemple : une pharmacie, une toute petite pharmacie. Rien que cela nous permettrait de rajouter une étoile derrière l’appellation contrôlée « Grimentz, Anniviers ».
Bref, ces directives quelques jours avant la fin de l’année sont rudes. Si je les relis, je me prends à rêver car le canton se réserve l’attribution d’unités du contingent pour des « projets d’importance décisive pour le développement d’un lieu touristique ou d’une région » et « l’attribution d’unités du contingent est suspendue pour le lieu concerné jusqu’à ce que les justifications ou les renseignements utiles auront été apportés par l’autorité communale ou par les intéressés eux-mêmes. »
Nous attendons la suite des événements.
Ces autorisations sont en effet accordées sur la base d’un contingent annuel alloué par la Confédération aux cantons. Le Valais bénéficie de 310 d’entre elles pour 2007 et 60 seront distribuées au district de Sierre.
Empêcher la surchauffe, éviter les lits froids, on nous souffle tout.
Pour nous Grimentzards, la situation apparaît comme catastrophique. Pendant bien des années, le développement de notre village a plutôt stagné. Nous avons aussi assisté à des fermetures de commerces difficiles à vivre. Durant ce laps de temps, le gouvernement était-il présent pour nous soutenir sous une forme ou une autre ? A l’heure où les choses évoluent enfin, où des projets fédèrent l’enthousiasme des indigènes, où un nouveau commerce, même, se crée enfin, nous avons le sentiment d’être noyés. Pas de demi-mesure. On nous ferme le robinet d’un coup et sans discernement. Ce discernement pourrait être entendu par des mesures pragmatiques comme des quotas de logements gardés pour la population indigène, exemple venu du Haut-Valais, ou des Suisses, des exigences de mises en location de périodes minimales des logements vendus, etc.
En effet, la location d’objets vendus à des propriétaires helvétiques pose la question de manière concrète. Ces derniers louent peu leur logement acquis dans nos contrées car ils en profitent durant leurs week-ends. Les volets restent par conséquent « clos » durant la semaine, un manque à gagner important pour les services de la région. Cette situation entre en contradiction directe avec le vœu pieux de notre gouvernement et de nos instances touristiques de réduire la proportion de lits « froids », donc inoccupés.
Par ailleurs, Grimentz projette des constructions qui avoisinent les 1'000 lits, hôteliers (dits chauds) et parahôteliers (dits froids) ces prochaines années. Aminona a un projet à 5'000 lits en vue. Que sont-ce nos 1'000 lits en comparaison ? On pourrait en analyser les répercussions en termes de proportion, mais nous sommes toujours loin, très loin, du développement de certaines stations en matière de taille ou d’intrusion paysagère. De plus, intégrés dans des projets mixtes et à exploitation commerciale qui nous permettent de créer de nouvelles places de travail - de nouveaux métiers dans notre fond de vallée - ces projets ne sont pas inconsidérés et n’induisent aucune déperdition du patrimoine qui nous fait vivre aujourd’hui.
Vous l’aurez compris en lisant ces lignes, notre souci se reporte sur la construction des Bains pour l’essentiel. Bains thermaux et activités idoines, gestion hôtelière et résidentielle. Ce projet aurait l’avantage de diversifier nos activités touristiques et économiques. Il nous permettrait de mieux réguler les périodes d’occupation des vacanciers (le mois de novembre ne voit pas passer beaucoup de monde, par ici), les occuperait en cas de manque de neige à Noël ou les détendrait après leur journée de ski, etc. Pour l’activité économique, un exemple : une pharmacie, une toute petite pharmacie. Rien que cela nous permettrait de rajouter une étoile derrière l’appellation contrôlée « Grimentz, Anniviers ».
Bref, ces directives quelques jours avant la fin de l’année sont rudes. Si je les relis, je me prends à rêver car le canton se réserve l’attribution d’unités du contingent pour des « projets d’importance décisive pour le développement d’un lieu touristique ou d’une région » et « l’attribution d’unités du contingent est suspendue pour le lieu concerné jusqu’à ce que les justifications ou les renseignements utiles auront été apportés par l’autorité communale ou par les intéressés eux-mêmes. »
Nous attendons la suite des événements.
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home