1/17/2007

C'est le moment ou jamais!

Je confirme les dires de mon précédent post, l'illustration ci-contre serait presque là pour le prouver, les cimes sont blanches et les conditions sont excellentes malgré les apparences. Dommage, bien sûr que si peu de monde ne puisse en profiter.

Hier était mon jour de congé. Les samedi sont évidemment sacrifiés pour la bonne cause durant les "bonnes" saisons. Pourtant, un jour en milieu de semaine a ses avantages. A commencer par la foule des grands jours à laquelle on échappe si simplement.

Du coup, faire le tour des troquets pour rencontrer les villageois passe pour une activité fort agréable. Prendre le temps de communiquer, boire un (des) verre(s) dans un environnement calme et détendu, presque intime. D'emblée et de manière systématique, mon étonnement n'en fut qu'à demi grand, les conversations tournaient toutes autour du faible taux d'occupation de la station. Et je me gardais bien de lancer le sujet, foi de ouèbmastère. Chaque gérant y allait de son hypothèse sur les causes et sa médecine pour y remédier. Parfois, l'oubli des temps passés ou la fatalité étaient miséricordieusement invoqués.

En y réflechissant bien et étant donné notre positionnement marketing familial et authentique, il est difficile d'apporter une solution percutante et immédiate à la situation météorologique qui nous fait face. Enfin... qui fait surtout face aux autres, parce que notre problème n'est pas le manque d'enneigement (hier, si je ne l'ai pas encore mentionné, pas un caillou, des boulevards trop bien damés et inutile de faire attention à ses voisins de descente de piste, un sentiment irréel de tant de liberté et d'insouciance au sein même des zones balisées), mais plutôt le manque d'information pour n'importe qui, même au village, qui ne peut se douter des bonnes conditions sans l'avoir vérifié par soi-même. Car, il est vrai, cela paraît fort insensé...

Pourquoi l'être humain s'acharne-t-il à griller ses énergies dans le négatif au lieu de louer les bienfaits de notre monde? Si les conditions avaient été normales, la presse aurait dû se rabattre d'autres faits divers malheureux pour en faire ses choux gras et remplir ses colonnes, non?

Cette situation ubuesque me laisse pantoise. A l'heure des communications, nous sommes confrontés à un problème tout bête, notre incapacité à faire entendre la réalité des faits, à moins de pouvoir y mettre le paquet. Ce n'est pourtant pas les moyens techniques qui manquent à qui souhaite approfondir la question, surtout par le biais d'internet.

M'enfin. On tourne autour du pot depuis quelques jours. Conclusion: si vous avez la possibilité de vous échapper de votre train-train et que vous aimez les sports de montagne, c'est le moment ou jamais!